Catégorie : Espace 4ème

Chapitre 3 : La transmission des caractères héréditaires

Cliquez ici pour obtenir le PDF de la page de présentation du Chapitre 1

Introduction :

Des millions d’êtres vivants différents peuplent la Terre, c’est la biodiversité.

Ils sont regroupés en espèces .

Toutes les espèces présentent des caractères qui les différencient des autres espèces.

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 1 J’identifie les caractères propres à l’espèce humaine

I- Les caractères des êtres vivants

Chaque espèce a des caractères qui lui sont propres (ex : caractères de l’espèce humaine : bipédie, pilosité faible, langage articulé…). Ce sont les caractères spécifiques

Ces caractères permettent de comparer les espèces et de les classer.

Cette activité et le bilan qui va avec sont très simples. Cependant, il vous faut très rapidement être à l’aise avec la notion de caractère et 2 erreurs principales sont à éviter :

  • Utiliser comme moyen de comparaison des éléments qui ne sont pas des caractères (le chimpanzé vit dans les arbre et nous dans des maisons est un exemple fréquent). Assurez vous donc que l’élément que vous utilisez est soit anatomique (la façon dont le corps est construit : os, muscles, organes…), soit physiologique (la façon dont le corps fonctionne : enzymes, hormones…)
  • Ne pas définir le caractère suffisamment précisément. Exemple : les poils sont un caractère communs aux chimpanzés et aux humains. La pilosité (la quantité de poils) est en revanche un caractère permettant de les différencier.

Suite I- Les caractères des êtres vivants

Chaque individu présente des variations qui lui sont propres : ce sont les variations individuelles (ou caractères d’un individu ) qui nous permettent d’identifier et de reconnaître un individu.

L’ensemble des caractères observables d’un individu est appelé le phénotype.

Problème : Quelle est l’origine des caractères propres à chaque individu ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 2 Je cherche l’origine des caractères de chacun

Hypothèse : Chaque individu reçoit ses caractères de ses parents

Vous serez régulièrement amenés à utiliser des arbres généalogiques pour déterminer si un caractère est héréditaire ou non. Le premier point est donc de vous assurer que vous savez les utiliser (les lire et les compléter).

Ensuite, ce cas est très simple car chaque individu atteint a au moins un de ses parents qui l’est aussi. Vous n’avez donc généralement aucun mal a comprendre que ce caractère est héréditaire. Cependant, vous serez confrontés à des cas plus compliqués et il est important de retenir que, pour savoir si un caractère est héréditaire, 2 critères sont à regarder :

  • est-il présent dans toutes les générations ? Si oui, alors il passe de génération en génération et est donc héréditaire. Attention, un enfant être atteint sans qu’aucun de ses parents ne le soit  et que le caractère soit héréditaire quand même !
  • Quelle est la proportion de personnes atteintes dans la famille par rapport à la population générale ? Ici, 6/13 (soit quasiment 1/2) dans la famille contre 1/2000 dans le reste de la population. Une telle augmentation n’est pas due au hasard, le caractère est présent dans la famille et les individus se le transmettent donc il est héréditaire ! 

II- L’origine des caractères d’un individu

Chaque individu présente des caractères qui lui ont été transmis par ses parents : ce sont des caractères héréditaires.

Un caractère héréditaire est un caractère qui est transmis de générations en générations.

Suite II -l’origine des caractères d’un individu : 

Un nouvel individu est issu de la fécondation entre le spermatozoïde du père et l’ovule de la mère. Ces cellules reproductrices contiennent donc les informations héréditaires qui se retrouvent dans la cellule œuf.

La cellule œuf contient donc  l’ensemble des informations héréditaires indispensables à l’apparition des caractères héréditaires.

Suite II -l’origine des caractères d’un individu : 

Certains caractères sont modifiés par l’environnement (bronzage, musculature, blessure…) : ces modifications ne sont pas transmises de génération en génération et ne sont donc pas héréditaires.

Une vidéo qui reprend bien les notions de caractères héréditaires (innés) et non héréditaires (acquis). Notez bien que, comme le signal l’auteur, la grande majorité du phénotype d’un individu correspond à des caractères ayant une bases héréditaire mais qui est ensuite modifiée par l’environnement.

Cliquez ici pour obtenir le PDF d schéma bilan à remplir

Ce schéma bilan est à remplir en deux fois. Pour le moment, seule la partie du bas est à compléter. Ne collez pas tout de suite cette feuille dans votre cahier, vous le ferez en fin de chapitre lorsqu’il sera complet.

Problème : sont « stockées » toutes les informations qui permettent l’apparition des caractères héréditaires d’un individu ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 3 Je cherche où sont localisées les informations héréditaires

Hypothèses

  • les informations héréditaires sont localisées dans la membrane
  • les informations héréditaires sont localisées dans le cytoplasme
  • les informations héréditaires sont localisées dans le noyau

Nous sommes donc dans une situation apparemment compliquée avec 3 hypothèses à tester mais qui possède un avantage : nous pouvons être certains que l’une de ces hypothèses au moins est correcte.

Ces expériences de transferts de noyau ne sont pas simples à analyser. Vous devez absolument prendre le temps de décrire une par une l’origine des différentes parties des cellules œufs à l’origine des souriceaux. N’allez pas trop vite, c’est le meilleur moyen pour s’emmêler les pinceaux et s’embrouiller. Si vous le souhaitez, vous pouvez m’envoyer vos réponses par mail (soit en rédigeant directement sur ordinateur, soit en m’envoyant une photo correcte) et je les corrigerai individuellement.

III- Les informations héréditaires sont localisées dans le noyau des cellules

Des expériences de transferts de noyaux démontrent que les informations héréditaires sont localisées dans le noyau des cellules.

Suite III- les informations héréditaires sont localisées dans le noyau des cellules

Dans les noyaux des cellules on observe des formes filamenteuses épaisses appelées chromosomes.

On peut supposer que ces chromosomes portent les informations héréditaires.

Petite vidéo intéressante sur la découverte puis l’observation des chromosomes à l’intérieur du noyau des cellules. Ne vous inquiétez pas pour la fin, cela fait partie du programme de 3eme, vous aurez longuement l’occasion de l’étudier l’année prochaine !

Comme vous pouvez le constater sur les documents précédents, les chromosomes peuvent prendre des aspects et des couleurs très différents en fonction de la coloration qui leur est faite et du type de microscope utilisé. Ne vous laissez pas perturber par cela ! De même, ils peuvent apparaître plus ou moins tordus, déformés… Dans un premier temps, nous n’en tiendrons pas compte. En particulier dans l’activité suivante, concentrez vous sur le nombre de chromosome et sur leur « nom » (souvent un chiffre, parfois une lettre…)

Problème : Les chromosomes portent-ils l’information héréditaire ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 4 J’identifie le support de l’information héréditaire

IV- L’information héréditaire est portée par les chromosomes

En comparant les caryotypes, je remarque que chaque espèce est caractérisée par un nombre précis de chromosomes (23 paires chez l’Homme).

Les chromosomes sont regroupés par paires numérotées.

La dernière paire est appelée paire de chromosomes sexuels, XX chez la femelle et XY chez le mâle.

Un seul chromosome différent entraîne des caractères sexuels différents donc les chromosomes portent les informations héréditaires qui permettent l’apparition des caractères.

Définition d’un caryotype : représentation de tous les chromosomes d’une cellule sous une forme ordonnée.

Une petite vidéo qui reprend parfaitement les informations principales du chapitre :

Soyons honnêtes, ce n’est pas la vidéo la plus marrante du monde. Cependant, pour ceux qui arriveront au bout, elle a le mérite d’être claire et exhaustive… Donc, pour les courageux, vidéo de la réalisation d’un caryotype :

Cliquez ici pour obtenir le PDF d schéma bilan à remplir

Vous pouvez désormais finir de compléter ce schéma bilan et donc le coller dans votre cahier.

Chapitre 2 : la transmission de la vie chez l’Homme

La fécondation (rencontre des gamètes) en image :

Cliquez ici pour obtenir le PDF de la page de présentation du chapitre 2

Introduction :

Comme tous les êtres vivants, l’être humain est capable de se reproduire.

La formation d’un nouvel individu commence toujours  par la formation d’une cellule œuf grâce à la fécondation (la rencontre entre un spermatozoïde et un ovule).

L’embryon se développe par multiplication et organisation des cellules. Ce développement dure 9 mois et se déroule dans l’utérus de la mère.

L’appareil reproducteur féminin : 

Cliquez ici pour obtenir le schéma vierge de l’appareil reproducteur féminin

L’appareil reproducteur masculin : 

Cliquez ici pour obtenir le schéma vierge de l’appareil reproducteur masculin

L’homme et la femme ne peuvent pas se reproduire toute leur vie, par exemple quand ils sont enfants.

Problème : Quelles transformations permettent de devenir capable de se reproduire ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 1

Les autres modifications à la puberté, l’apparition des caractères sexuels secondaires : 

Petite vidéo qui reprend l’activation des organes génitaux, l’apparition des caractères sexuels secondaires et évoque les changements comportementaux qui peuvent parfois (souvent ?) avoir lieu au moment de la puberté.

I- L’être humain devient capable de se reproduire à la puberté

L’être humain devient capable de se reproduire à la puberté : les organes génitaux (reproducteurs) du garçon et de la fille commencent à fonctionner.

D’autres changements physiques ont lieu (apparition des poils, élargissement des hanches chez la fille…) : ce sont les caractères sexuels secondaires.

Problème : Comment expliquer le déclenchement du fonctionnement des organes reproducteurs chez l’adolescent ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 2

II- Le déclenchement de la puberté est provoqué par des hormones

   A- Les organes reproducteurs se mettent à   fonctionner sous l’effet d’hormones cérébrales

La puberté est due à une augmentation progressive de la quantité d’hormones dans le sang. Ces hormones sont fabriquées par le cerveau, elles déclenchent le développement des testicules et des ovaires.

Définition d’une hormone :

Une hormone est une substance fabriquée par un organe (exemple : le cerveau), libérée dans le sang et qui agit sur le fonctionnement d’un organe-cible                          (exemple : les testicules et les ovaires).

Problème : Comment l’apparition des caractères sexuels secondaires est-elle déclenchée ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 3

Une petite vidéo qui reprend bien les points que nous avons abordé en classe :

  B- Les caractères sexuels secondaires sont dus à des   hormones fabriquées par les organes reproducteurs

Les transformations observées à la puberté sont déclenchées par des hormones qui assurent une relation entre les organes :

Le cerveau fabrique une hormone qui entraine le développement des testicules et des ovaires. Ces organes reproducteurs libèrent à leur tour d’autres hormones qui déclenchent l’apparition des caractères sexuels secondaires.

Schéma fonctionnel de l’activation de la puberté chez l’homme : 

Cette activité, et en particulier les questions 4, 5 et 6 correspondent aux principales compétences travaillées dans ce chapitre (construction et analyse de graphiques, analyse d’expériences et schéma fonctionnel). Prenez donc le temps de vérifier que vous avez bien compris.

C’est aussi le moment de passer au devoir maison. Je n’ai pas encore trouvé de solution satisfaisante pour que vous puissiez me faire parvenir vos travaux mais vous pouvez déjà travailler dessus : 

(le lien vers ce DM sera disponible très bientôt)

Problème : Comment fonctionnent les organes reproducteurs de l’homme et de la femme à partir de la puberté ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 4


Exemple de calendrier règles/ovulation pour une femme ayant eu ses règles (= jour 1 du cycle) le 5 mars :

Autant le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin est très simple (car continu, il se passe tous les jours la même chose), autant celui de la femme est plus compliqué à comprendre.

Prenez le temps de bien lire et relire les documents pour vérifier que vous avez compris En cas de doute, n’hésitez pas, d’une à faire quelques recherches par vous même (c’est un sujet sur lequel il n’est pas compliqué de trouver des informations fiables) mais aussi à me demander des explications supplémentaires sur les points que vous ne comprenez pas (s’il y en a).

III- Le fonctionnement des organes reproducteurs est continu chez l’homme et cyclique chez la femme

Chez l’homme, le fonctionnement des organes reproducteurs est continu. En effet,  à partir de la puberté et jusqu’à la fin de sa vie, les testicules produisent des spermatozoïdes en continu.

Chez la femme, le fonctionnement des organes reproducteurs est cyclique. En effet, depuis la puberté jusqu’à la ménopause, les ovaires libèrent un ovule à chaque cycle (au 14ème jour du cycle qui dure 28 jours en moyenne).

Problème : Quelle est l’origine des règles ?

La première chose à faire pour connaitre l’origine des règles est de trouver l’organe d’où vient le saignement. Pour cela, posons une (ou plusieurs) hypothèse(s).

Voici la démarche que nous aurions suivi en classe :

  • l’organe qui saigne fait forcément partie de l’appareil reproducteur ce qui nous donne 5 candidats : la vulve, le vagin, l’utérus, les trompes et les ovaires.
  • La vulve peut être éliminée car elle est à l’extérieur et l’on pourrait donc observer directement le saignement (une plaie) si c’était elle qui saignait.
  • Les ovaires et les trompes sont de tout petits organes. Les règles pouvant correspondre à des écoulements de sang assez importants, nous allons privilégier les organes de plus grosse taille.
  • Il ne nous reste donc plus que 2 candidats : le vagin et l’utérus ce qui nous permet de formuler l’hypothèse suivante :

Hypothèse : les règles proviennent soit du vagin, soit de l’utérus, soit de ces 2 organes.

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 5

IV- Les règles sont dues à l’élimination d’une partie de la paroi de l’utérus

A chaque cycle, la paroi interne de l’utérus s’épaissit puis est éliminée : c’est l’origine des règles.

Au cours du cycle, l’ovaire produit une hormone : la progestérone. L’augmentation de la progestérone entre les 14ème et 28ème  jours du cycle entraine l’épaississement de la paroi interne de l’utérus. La baisse brutale de la progestérone au 28ème jour du cycle entraine l’élimination de cette paroi et donc les règles.

Problème : Comment l’embryon puis le fœtus reçoit les substances dont il a besoin pour vivre et grandir ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 6

V- Le développement de l’embryon jusqu’à la naissance d’un nourrisson

Si un embryon s’implante, la couche superficielle de la paroi utérine n’est pas éliminée : les règles ne se produisent pas, c’est un des premiers signes de la grossesse.

Des échanges entre l’organisme maternel et le fœtus permettant d’assurer ses besoins sont réalisés au niveau du placenta.

Lors de l’accouchement des contractions utérines permettent la naissance de l’enfant.

Une petite vidéo pour conclure et se remémorer le début du chapitre. Petit point vocabulaire : les trompes et l’oviducte sont deux noms pour un seul et même organe (comme colon et gros intestin par exemple).

 

 

 

 

Chapitre 3 : Nutrition et organisation des plantes

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Introduction :

Les végétaux chlorophylliens (verts) sont les seuls êtres vivants capables de fabriquer leur matière organique à partir d’éléments minéraux (dioxyde de carbone, eau et sels minéraux) et de lumière ; contrairement aux animaux qui doivent se nourrir d’autres êtres vivants donc de matière organique.

Pour cette raison, les végétaux chlorophylliens sont à la base de tous les réseaux alimentaires et ont donc une importance écologique capitale.

Problème : Quelle partie de la plante utilise la lumière pour fabriquer de la matière organique ?

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Hypothèse : voir hypothèse faite en classe

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I– Les feuilles sont des organes spécialisés dans la photosynthèse

Les plantes chlorophylliennes réalisent la photosynthèse : elles produisent leur matière organique en présence de lumière à partir de dioxyde de carbone, d’eau et de sels minéraux

La photosynthèse se déroule dans les cellules des feuilles. Des chloroplastes situés dans leur cytoplasme sont spécialisés dans la fabrication et le stockage de matière organique.

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La photosynthèse a lieu dans les feuilles, il faut donc que le CO2 passe de l’air à l’intérieur de la feuille.

Problème : Comment le dioxyde de carbone entre-t-il dans les feuilles ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 2

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II- Le CO2 entre par les stomates

Le dioxyde de carbone entre dans la plante grâce aux stomates situées sur les feuilles. Les stomates sont des orifices qui peuvent s’ouvrir et se fermer pour laisser passer les gaz.

La plante ferme ses stomates la nuit (photosynthèse impossible sans lumière) et lorsque la température est trop élevée pour limiter les pertes d’eau.

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Problème :  Par où l’eau et les sels minéraux, nécessaires à la production de matière organique, entrent-ils dans la plante ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 3

Hypothèse : voir hypothèse faite en classe

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III– L’eau et le sels minéraux sont prélevés dans le sol par les racines

En plus de lumière et de CO2, les plantes ont également besoin d’eau et de sels minéraux qu’elles puisent dans le sol par leurs racines.

Les racines prélèvent l’eau et les sels minéraux du sol grâce à leurs très nombreux poils absorbants.

L’eau et les sels minéraux doivent aller dans les feuilles pour être utilisés par les cellules pour réaliser la photosynthèse. Ces éléments constituent la sève brute et sont amenés jusqu’aux feuilles par un système de transport  constitué de vaisseaux spécialisés.

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Problème :  Que devient la matière organique produite par la plante ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 4

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IV– La sève élaborée transporte la matière organique des feuilles aux organes de stockage

Une fois fabriquée dans les feuilles, la matière organique est transportée par des vaisseaux spécialisés dans la sève élaborée jusqu’à des zones de stockage.

Ces zones de stockage sont souvent au niveau des racines, par exemple sous forme de tubercules qui permettent à la plante de passer l’hiver et de repousser au printemps grâce à ses réserves.

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Chapitre 2 : Les climats sur Terre : origine, variations et risques

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Cliquez ici pour obtenir le PDF de la page de présentation et de rappels

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Introduction :

La répartition de l’énergie solaire sur Terre permet d’expliquer l’existence trois grandes zones climatiques (chaude, froide et tempérée). Pourtant, la répartition des climats sur Terre est plus complexe, d’autres facteurs doivent donc entrer en jeu.

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 1

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I– Les températures différentes à la surface de la Terre entraîne des déplacements de masses d’air

Les vents sont des déplacements de masses d’air. 

Selon la température à la surface de la Terre l’air se réchauffe ou se refroidi, comme l’air chaud monte en altitude et que l’air froid descend vers la surface de la Terre, les masses d’air se déplacent et créent des vents.

La circulation de l’air permet de déplacer la chaleur à la surface de la Terre.

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Problème : Les tornades génèrent les vents les plus violents de la planète. Comment expliquer la formation d’une tornade ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 2

Cliquez ici pour obtenir le PDF du barème de l’activité 2

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II– La connaissance de ce phénomène météorologique permet de diminuer le risque lié aux tornades

Une tornade est un tourbillon de vents extrêmement violents prenant naissance à la base d’un nuage d’orage.

Certaines zones sont menacées par des phénomènes naturels : ce sont les aléas. Les individus et les biens susceptibles d’en subir les conséquences sont les enjeux. Ils n’ont pas tous le même degré de vulnérabilité.

La combinaison de l’aléa et de la vulnérabilité des enjeux détermine le risque.

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Problème : Comment expliquer que le climat soit si différent entre le Québec et la France alors que ces deux pays sont à la même latitude ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF des activités 3 et 4 sur l’influence climatique et l’avenir du Gulf Stream

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III– Les courants océaniques ont une forte influence sur le climat

Les courants marins sont des déplacements de masses d’eau en surface des océans qui transfèrent la chaleur depuis l’équateur vers les pôles.

Les courants marins chauds réchauffent l’air et donc les régions traversées par ces vents chauds (exemple de l’Europe de l’ouest et du Gulf Stream).

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Paradoxalement, le réchauffement climatique actuel entraine un ralentissement du Gulf Stream. Les vents sont moins réchauffés par ce courant marin. Les hivers en Europe seront de plus en plus froids.

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Problème : Comment expliquer que les climats aient changé au cours de l’histoire de la Terre ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 5

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IV– Le climat de la Terre évolue ce qui a des conséquences sur les êtres vivants

Au cours de l’histoire de la Terre, le climat a beaucoup évolué en fonction deux facteurs principaux :

–    la position de la Terre dans l’espace

la quantité de CO2 dans l’atmosphère

Ces changements climatiques passés ont entraîné des modifications de peuplement des milieux par les êtres vivants.

Activité interne de la Terre et risques pour l’être humain

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Cliquez ici pour le PDF de la page de rappels sur les séismes

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Cliquez ici pour obtenir le PDF de la page de rappels sur les volcans

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Introduction :

Les séismes  et les volcans sont des manifestations de l’activité interne de la Terre.

En observant les cartes de répartition des séismes et des volcans dans le monde,  on remarque que ces deux phénomènes se superposent, ont lieu dans les mêmes zones.

Problème : Comment expliquer la répartition des séismes et des volcans à la surface de la Terre ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 1

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Problème : Comment vérifier que les plaques se déplacent à la surface de la Terre ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 2

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I-  La surface de la Terre est découpée en plaques qui se déplacent

Les séismes  et les volcans ne sont pas répartis au hasard sur le globe.

La répartition des séismes et des volcans permet de délimiter une douzaine de plaques.

Les plaques sont mobiles les unes par rapport aux autres. Leurs mouvements transforment la surface du globe.

Problème : Comment expliquer que les plaques se déplacent alors que les roches sont solides en profondeur ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 3

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II- Les plaques lithosphériques sont rigides et se déplacent sur l’asthénosphère

La partie externe de la terre : la lithosphère est découpée en grandes plaques (les plaques lithosphériques). Elle est composée de roches très rigides qui peuvent casser (présence de séismes).

La lithosphère repose sur l’asthénosphère, qui est composée de roches solides mais beaucoup moins rigides (molles). Cette mollesse leur permet de se déformer sans casser (pas de séisme) et le déplacement des plaques lithosphériques est alors possible.

Problème : Que se passe-t-il quand deux plaques se rapprochent ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 4

Cliquez ici pour obtenir le PDF de la suite de l’activité 4

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IV-  Au niveau de certaines limites de plaques, les plaques se rapprochent

A- Une plaque peut s’enfouir sous l’autre : la subduction

L’existence de séismes très profonds indique la présence d’une lithosphère rigide anormalement profonde dans ces zones.

L’alignement de ces séismes permet de comprendre qu’une plaque lithosphérique passe sous une autre. Ce phénomène est appelé subduction.

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B- Les deux plaques peuvent entrer en collision : formation d’une chaîne de montagnes

Dans d’autres cas, la collision des continents engendre des déformations (plis et empilements de la lithosphère) et aboutit à la formation de chaînes de montagnes.

Problème : Si des plaques rétrécissent par subduction et collision, comment expliquer que la surface de la Terre ne rétrécisse pas ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 5

Cliquez ici pour obtenir le PDF de la suite de l’activité 5

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III- Au niveau des dorsales océaniques, les plaques s’écartent

 A raison de quelques centimètres par an, les plaques s’écartent et se forment au niveau des dorsales océaniques. En effet, le volcanisme sous marin crée de nouvelles roches qui contribuent à la formation de la plaque océanique.

Cliquez ici pour obtenir le PDF du schéma bilan

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Problème : Comment ces connaissances peuvent permettre à l’Homme de prévenir les risques géologiques (volcaniques et sismiques)  ?

Cliquez ici pour obtenir le PDF de l’activité 6

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IV- Cette connaissance du globe permet de prévenir les risques sismique et volcanique

La possibilité de survenue d’un séisme ou d’une éruption s’appelle l’aléa.

Les individus et les biens représentent les enjeux.

La capacité d’une région à résister à un séisme ou à une éruption définit sa vulnérabilité.

La combinaison des enjeux, de la vulnérabilité et de l’aléa représente le risque.

L’Homme réagit face aux risques en réalisant :

une prévision des éruptions volcaniques fondée sur la surveillance de chaque volcan et par l’information et l’éducation des populations

une prévention sismique basée sur l’information et l’éducation des populations (zones à risques à éviter, constructions parasismiques, conduites à tenir).

La prévision à court terme des séismes est impossible actuellement

Pour surveiller les volcans : surveillance-volcans

Pour réagir en cas de séisme : conduites-a-tenir-sesimesentrainement-seisme-japon

constructions-parasismiques